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Princesse Luna. Brony internationale. ♫
| Sujet: Le Bazar de Lune ♫ Mer 4 Juin - 12:08 | |
| Bon bah bienvenue ici Invité, j'avais envie de vous faire partager 2-3 de mes écrits. Certes je ne suis pas une lumière, c'est bien pour ça que je vais montrer, pour qu'éventuellement on me donne des conseils ou des critiques (constructives). Donc voila pas besoin de faire un pavé passons au bêtes ! - J'ai un rêve (récent):
Certaines personnes évacuent leur stress en hurlant, en détruisant des choses, en se faisant du mal. Moi j'ai choisis l'écriture. Écrire pour oublier, écrire pour vivre. Il y a des jours comme celui-la ou tout donne envie de nous faire lâcher prise, de nous abandonner à un repos éternel, sans retour possible. Quelle douce pensée que celle de se glisser dans un noir absolu pour ne jamais en revenir. Mais il faudrait être bien lâche pour laisser la vie triompher de nous, lâche ou idiot. La voix sur laquelle on s'engage est celle du combat, du combat de tous les instants qui composeront notre vie. C'est une guerre qui n'aura jamais de fin, qu'il faudra mener pour toujours, la conscience de ce fait est bel et bien présente, et c'est elle qui nous pousse à nous dépasser. En ces jours sombres ou l'orage se déchaîne dans notre esprit, il faut savoir tenir bon et montrer que rien ne saura nous briser. Jamais. On tombe, on souffre, mais on se relève, on ne se brise pas. Pour nous permettre de tenir, il existent les rêves. Doux, idyllique, bienfaisant, mais terriblement éphémère. On ne peut s'abandonner longtemps à ces rêves, qui savent nous porter et nous faire sourire. Sauf quand un rêve devient réalité. Une infime chance qui nous permet de garder espoir, elle nous détruit la plupart du temps, cette chance si inaccessible et insaisissable. Mais de temps en temps, on l'aperçois au détour d'une larme. Elle se moque de nous, cherche notre point de rupture. Elle sait se faire désirer, se faire inespérée, mais elle ne parvient pas à se faire oublier. Lorsque les nuages nous cachent l'horizon, il faut savoir s'élever plus haut que nos rêves, pour atteindre l'espoir. Si il refuse de se présenter à nous, il faut aller le chercher plus haut que les étoiles. Laisser le vent nous transir de froid, laisser le vie nous quitter pour atteindre cet espoir. Et une fois tout en haut, au bout d'une vie, se rendre compte que l'on poursuit une chimère. Mon rêve est la, tout proche, à quelques petits billets. Mais il restera encore inaccessible de nombreuses années. Toutes les belles paroles du monde, la plus sincère des compassions, et même cette amicale pitié lisible sur bien des visages, ne changeront rien à cette sourde douleur qui s'étend insidieusement dans tout mon corps : la tristesse. Le cœur possède un étrange mécanisme, il nous fait vivre, mais reste l'acteur de notre mort. C'est cette abysse insondable que je sais encrée en moi qui finira par me détruire, les échos de mes rêves se répercutent contre ses parois d'un noir d'encre. Mais ils finissent inévitablement par être happés par les profondeurs de mon âme, cette abysse est trop puissante, elle est nourrie par trop de haine et de jalousie. Il est trop difficile de se combattre soi-même. Shatter me. Un dernier rayon de soleil vient me caresser la joue, mais il va disparaître dans un instant, lui aussi je vais le perdre. Comme je me perds moi, comme je perds mon espoir. Peut être qu'il rejoindra mes rêves dans l'abîme ? Une larme, qui naît au coin d'un regard, qui dévale sa vie avec fougue, qui chute vers une fin étincelante. Je voudrais être une larme : pas de souffrances, pas de temps à compter, pas de trou dans le cœur. Mais bien sûr cela est impossible, je vais devoir réparer seule ce que je sais fissuré. Elles roulent sur les joues, embuent le regard, mouillent les mains. On ne peu les arrêter une fois qu'elles sont lancées, le pouvoir du désarrois est trop puissant pour être combattu. Il nous fait courber l'échine, et pendant ce temps la, soumis et contrôlé par ses émotions, les mots continuent de sortir. Ils sont le seul moyen d'extérioriser certaines choses qui sont impossible à dire, impossible à reconnaître autrement qu'avec ces phrases jetées sur papier. Lorsqu'il se retire, ce désarroi seul reste cette inévitable prise de conscience. C'est ici que j'en suis, après avoir passé tant d'épreuves et avoir contemplé tant d'espoirs aussi vains les un que les autres, je prends conscience d'une chose. C'est elle qui fait couler les larmes, elle qui abîme le cœur, elle que je hais par dessus tout. C'est elle qui continuera de me poursuivre encore longtemps, de nombreuse années passées à observer le bonheur des autres, de loin. Il ne faut pas les approcher, il faut les laisser dans ce bonheur qui leur appartient de droit, ne pas aller le leur voler, même si parfois la tentation est trop grande. C'est cette prise de conscience qui a le don de détruire une vie, un rêve poursuivit depuis trop longtemps maintenant. Il faut revenir à raison, la réalité finit toujours par nous rattraper. Irrémédiablement. Et c'est à ce moment la qu'il faut être seul, pour ne pas que les autres nous vois craquer, qu'ils ne se doutent de rien et qu'ils continuent de penser que les apparences sont vraies. Je ne voudrais pas briser leur vision naïve du monde. C'est quand le masque tombe, qu'on peut reconnaître les personnes importantes dans une vie. Celles qui se moquent bien que tu es perdue ton image bien rodée. Celles qui acceptent tes erreurs, tes pleurs et tes rêves. Celles qui viennent vers toi, même si tu ne veux pas d'elles, parce qu'elles savent que tu vas mal et que tu as besoin de leur soutiens, malgré tes propres propos pour les tenir à distance alors que tu t’apprête à sauter dans l'abysse. Elles sont rares, désespérément rare. Même la plus belle des roses possède des épines, mon rêve est comme ça : emplis d'épines, toute plus tranchantes que les précédentes. Il se tient devant moi, parfait et magnifique. Il me tant les bras, me permet d'entrevoir toutes ses nuances, puis il me ramène brutalement dans ma réalité, et reprend sa place : tout en haut de cette fleur rouge sanguine. Me montrant une à une toutes les épines et les épreuves que je devrais traverser avant de pouvoir enfin, connaître le bonheur de sa réalisation. Parce que c'est la cas, le bonheur viendra avec sa réalisation. L'abysse pourra se refermer, le cœur pourra se réparer, la vie pourra reprendre ses couleurs, et les larmes pourront prendre la teinte de la joie, non plus de la douleur. Il a fallu six ans pour réaliser le premier grand rêve de ma vie, combien en faudra t-il pour réaliser le second ? Qui en réalité peut prendre la place de premier., étant bien plus important, et depuis toujours encré en moi. Je sais que je vais y arriver, qu'un jour je pourrait goûter à cette joie immense, à cette contemplation du bonheur. Pour le moment je ne peut que pleurer sur mes espoirs perdues, mais un jour viendra, je vous dirais que j'ai réussi, et alors vous comprendrez pourquoi je fais tout ça, pourquoi j'en ai aussi mal, pourquoi j'y tiens tant.
- RP' en humaine (ancien):
Son pied glisse, inexorablement, elle se sent attiré dans le vide. Un sentiment de défaite tout bonnement insupportable effleure sa pensée, avant de disparaître. Elle n'allait quand même pas gâcher ces derniers instants à de telles pensées. Un sourire, étrange dans une telle situation, apparut sur son visage. C'était la première fois qu'une montagne avait le dessus. Jusqu'alors elle avait réussi a escalader toute les falaises, montagnes... Jamais une seule ne l'avait mise en réelle difficulté. C'est pour cela qu'elle avait entrepris de gravir ces falaises rocheuses, situé vers les Côtes de l'EST. Elles avaient une sacré réputation, assez répandue pour qu'elle parvienne jusqu'aux oreilles de notre jeune assassin. Certaine de ces compétences, elle n'avait pas douté une seule seconde de cet échec. C'est la première fois qu'elle tombe... Au deux sens du terme...
Tout avait pourtant très bien commencé, une falaise certes abrupte, mais praticable. Une joie nouvelle avait courue dans les veines de Wylda. Elle trouvait enfin un véritable obstacle, une difficulté réelle pour ces incroyable capacités ! Elle était si joyeuse qu'elle en avait oublié d'être prudente. Une demi seconde d’inattention, et la chute. Tout cela lui avait semblé totalement irréel, un bruit, un cri, l'avait fait sortir de cet étrange état de torpeur. Le cri d'un aigle. Animal majestueux, seigneur incontesté du ciel. Il se moquait bien, lui, des lois de la gravité, se jouant de l'air et de la pesanteur comme un chat s'amuse avec une souris. Mais Wylda n'est ni chat, ni souris, elle est les deux à la fois. Passé la terreur, tout à fait normal, de la mort imminente, elle avait éprouvé un sentiment de joie intense, profond. Elle volait. Pour la première fois de sa vie, aussi la dernière, mais elle ne voulait pas penser à cela. Juste profiter de cet instant, que peu de personne peuvent se vanter d'avoir vécu.
Étendre ses ailes, Se jouer des limite et des frontières, Voler, pour vivre.
L'aigle regarda cette étrange chose qui plongeait dans le vide. Elle n'avait pas d'ailes, mais elle volait. Aussi bien qu'un oiseau, mais d'une manière bien différente. Une manière à elle. Il ne se posa pas de question, ce n'est qu'un oiseau, mais il comprit néanmoins qu'elle faisait partis de ces êtres qui naissent pour rendre les limites insignifiantes et ridicules. Il poussa un long cri, il se répercuta contre les parois de la falaise, accompagnant le vol de la fille. « L'accomplissement d'une vie », pensa t-il, comme peuvent le penser des aigles...
La mort se rapproche et je suis toujours aussi heureuse, je vole, c'est tout. Je vole comme jamais je n'aurais pu l'imaginer. Je voudrais être un aigle pour pouvoir voler tout les jours de ma vie. Mais en même temps, la régularité rendrait mon vol moins unique, moins magique... Non je ne veux pas être un aigle, je veux simplement me souvenir pour toujours de cet instant. Le conserver comme l'un de mes plus précieux souvenirs. Une petite voix me souffle que mon « toujours » va être bien plus court que prévu. Mais je n'avais pas l'intention de mourir aujourd'hui... Bon c'est le moment...
D'un coup sec, elle arqua les reins, faisant avoir à son corps une posture pas très naturelle. Sa chute, son vol pour les poètes, avait durée longtemps... Elle lui avait permis de penser, et de se rendre compte, que c'était bien beau de voler, mais que vivre pour se le rappeler c'était tout aussi bien ! Elle avait remarqué une petite corniche dans la falaise, la brume lui en couvrait la matière, roche, mousse ou autre... Mais elle ne se faisait pas d'illusion, une roche des plus dure l'attendait certainement... D'autant plus que cette corniche n’offrait aucun moyen de redescendre.Elle y serait bloquée, mais vivante... L'atterrissage fut bel et bien chaotique. Elle eu l’impression, lors de l'impact, que tout les os de son corps se brisaient. Peut être que c'était bien le cas... Elle regarda vers le bas, la falaise était encore très haute. Il lui faudrait beaucoup de temps pour la descendre... Même si elle doutait que dans son état elle en serait capable... Sans plus s'inquiéter de son sort, elle repensa à son vol. Instant qui, elle en était certaine resterait gravé dans sa mémoire pour toujours ! Épuisée, brisée, elle pencha la tête dans le vide, laissant ces cheveux, liberté de fil de cuir les retenant habituellement, flotter au vent, les yeux levé vers le ciel, elle poussa un long hurlement, pas de douleur, mais de joie. Une joie intense, profonde, réelle. Le cri d'un aigle se joignit à elle, comme s'il comprenait, mais peut être que c'était le cas, elle sourit à cette pensée...
-Tu as raison, lui cria t-elle, tu as raison, c'est magique !
Puis elle lâcha prise, se laissant glisser dans la douceur d'une inconscience réparatrice. De toute manière personne ne pourrait l'atteindre ici. A moins d'avoir des ailes. Et elle pouvait à présent se vanter d'en avoir, encore pour la comprendre faut-il être un minimum poète dans l'âme...
- Poème en vrac' (ancien):
"Les crins au vent, Tu galopes librement. Moi, sur ton dos je ne dis mot. Je ne pense qu'à m'accrocher et espérer qu'encore une fois tu me laisse monter, Sans selle ni filet, Juste avec mon cœur à te donner .."
"L'amour fait beaucoup de promesse, mais la seule qu'il tien, est celle de la souffrance."
"De l'aurore nait la rosée, De la vague nait l'écume, De mes lèvres nait ton nom, Mais de tes yeux mon désespoir... Une pensée, un espoir une souffrance...
"L'attente éternelle, d'une réponse. A cette question, qui n'en a pas."
"Arrêtes de chercher des réponses, vague espoir idéalisé. Et accroches toi à tes certitudes, réalité d'encre et de papier."
"Mieux vaut un espoir insensé, qu'un sombre regret."
"C'est un rêve à oublier, un rêve désespéré. Le vague espoir idéalisé, d'une réalité que je n'atteindrais jamais."
"Dans l'incertitude de la souffrance, Un vague espoir éphémère, Peut nous offrir la délivrance."
"Une graine blanche, Une pousse grise, Une rose noire, Néant."
"La douleur de la vérité, contre l'indifférence du mensonge."
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| Sujet: Re: Le Bazar de Lune ♫ Mar 24 Juin - 17:04 | |
| Ajout du 24/06/2014 - - La mort, conception by Lune:
Tu marche, depuis longtemps. Tu ère sans but précis, jusqu'à un épuisement inconsciemment recherché. Alors tu te laisse tomber lourdement au sol. Tes yeux se ferment sans que tu ne puisse rien faire, et tu te mets à rêver, ou plus exactement, tu commence l'ébauche d'un rêve dès à présent perdue ...
Un léger frôlement te fait entrouvrir les paupières, un petit papillon se pose délicatement sur ta truffe. Son contact aussi imperceptible qu'un rayon de lune, a néanmoins suffit à te tirer du sommeil. Ses ailes d'un rouge aussi flamboyant qu'un rubis, scintillent devant toi. Elles sont si fragile, mais si belle en même temps. Jamais tu n'a vu pareille beauté, irisée, éphémère, éthérée. Retrouvant pour l'instant d'un soupir ton âme pure et innocente, tu tenta de te relever. En vain. Un liquide poisseux commença à te recouvrir tout le corps, d'un rouge vermeille, malsain. Du sang. Incapable de bouger, tu observas impuissante la fragile petite créature se faire submerger par le flot de sang, tu roula des yeux effarés. Tu ne pouvais même pas tourner la tête ! Seul ton regard n'était pas atteint, tu chercha la source de cette calamité. Scrutant à gauche, à droite, mais ton regard ne rencontrait que l'immensité d'un forêt qui t'était absolument et totalement inconnue. La panique commença à t'envahir, engluant de plus belle tes membres prisonniers de ce liquide visqueux. Soudain, une étrange pensée te vint à l'esprit. Tu baissa le regard, confirmant cette crainte sourde qui t'embrumait les pensées. C'est de toi que vient le flot de sang. Il émerge de toi, de toute les parties de ton corps. Tu sentis que c'en était trop pour ton esprit, il commença en s'éloigner de ton enveloppe charnelle. Incapable d'opposer la moindre résistance, tu te laissa entraîner. Cessant de lutter contre ce courant d'une puissance incommensurablement plus forte que tes maigres pouvoirs. Tu perdis toute forme de sensations, ton esprit semblait se dissoudre lentement, seul te restait la conscience d'avoir encore une fois lamentablement échoué …
Tu ouvris les yeux, la première vision que tu eu, fus la lune, parée de son magnifique voile argenté. Lorsque ta vision redevint à peu près normale, tu tourna la tête d'un côté puis de l'autre. Tu ne reconnais pas cet endroit, du moins pas de la même manière qu'avant. La falaise immense qui te surplombe en ce moment même n'est autre que la Falaise aux Étoiles. Comment t'es tu retrouvé la ? En bas de cette falaise, sur un territoire qui ne t'appartient même pas. Ceci est une question fort intéressante, mais tu ne prendra pas la peine de te donner une réponse, chercher à te contenter fait certes partie de tes priorités, mais pas aujourd'hui, pas cette nuit, seulement tu ne saurais dire pourquoi … Lentement tu tenta de te relever, mais tes muscles semblaient encore sous l’emprise de ce profond sommeil, qui t'avait attiré contre ta volonté dans l’abysse de ces rêves, auxquels tu tente d’échapper nuit après nuit. Après de longues et interminables minutes, tu parvins à te tenir debout, chose tout à fait banale qui te demande en cet instant une énergie considérable. Il te fallait rentrer au camp, aller consulter le guérisseur, ou tout du moins faire quelque chose, ne pas rester ainsi, les membres à demi paralysés à se demander ce que le Ciel te réserve encore comme malheur. Toute à ces sombres pensées, tu en oublia un instant d'appuyer sur tes pattes, action si naturelle mais si compliquée pour toi actuellement. Tu t'écroule une nouvelle fois au sol. L’incompréhension te comprime la poitrine, tu refuse l'évidence même : tu vas très mal et tu ne t'en sortira peut être pas toute seule. Le museau dans la poussière, les rayons lunaires te caressant tendrement le pelage, l'esprit enfermé dans un corps incapable de contenir toute ces nuances, tu te mets à penser. A quelques chose de toute à fait banal dans ta vie, quelque chose d'horriblement naturel, de malheureusement présent au quotidien. La Mort.
Peut être que cette sensation dans ton rêve était celle de la mort … Après tout c'est comme cela que tu pourrais te l'imaginer. Même si imaginer une telle chose s'avère bien complexe, seul un esprit aussi perturbé que le tiens saurait en saisir la profonde diversité. Tu secoua la tête, mourir de cette manière atroce ne fait certainement pas partie de tes futurs ambitions. Mais la vie est tellement traître avec toi, tu ne peux jamais prévoir ce qui risque de t'arriver. Même si la mort et une chose que personne ne peux prédire. Et pas seulement dans ton cas, pour tous les chats c'est chose semblable. Elle intervient dans le cycle de la vie, tranchante et bouleversante. Nul ne peux s'opposer à sa décision, nul ne peux la combattre … Tel est définis le cercle qui guide vos vies, immuable dans sa glaçante frayeur.
Tu ne retrouve toujours pas le contrôle complet de ton corps, mais cela t'es égal, pour le moment du moins. Ton esprit es libre d'arpenter la voix de la folie, de la réflexion, ou de la conscience, selon comment tu souhaite appeler cet « endroit ». Toute autre personne que toi se croirait folle, dérangée ou totalement perdue. Mais ce n'est pas ton cas, tu accepte seulement l'évidence. Bien sûr que tu es différente des autres, bien sûr que tu n'es pas normale. Et alors ? Au contraire des fous, tu reconnais ta singularité, et elle ne te rend que plus forte jour après jour. Même si cela n'a pas était facile au début. Tu es une enfant de la mort, une personne que la vie a voué au crime et à la solitude. A 30 lunes tu accepte et tu comprend cela, mais avant … Tu n'étais qu'une toute jeune chatonne à l'époque. La mort ne t'avais pas encore complètement sous sa coupe. Secouant faiblement la tête tu te retira minutieusement toute ces pensées de l'esprit. Inutile de ressasser cette partie de ta vie, tes actes sont irréversibles. Et la culpabilité de l'enfance éternelle … Toujours lamentablement étalé au sol, tu laisse ton esprit voguer par delà les limites de la Raison.
« Je croyais que j'apprenais à vivre, j'apprenais seulement à mourir. » Ceci est une citation d'un temps perdue. Lointain et inaccessible. Tu ne sais plus ou tu l'as entendue pour la première fois, mais cette phrase reste gravée dans ta mémoire à l'encre rouge. Ineffaçable, inoubliable. Elle te parle tellement, tu te reconnais dans cette simple énonciation. Parce que c'est la pure vérité. Tout simplement. Lorsque tu étais jeune, innocente et pure, oui tu l'as étais même si cela n'a guère duré longtemps, tu apprenais à découvrir la vie. Dans ton esprit juvénile et préservé de la souffrance, tu apprenais à vivre. Mais la réalité était toute autre, et ce n'est que maintenant que tu as la maturité nécessaire pour t'en rendre compte. Tout ce qu'il se passe dans la vie d'un chat, d'un être vivant en général, a seulement pour but de le préparer à la mort. Toute les douleurs, les souffrances, les épreuves que la vie vous fait endurer ne valent rien, ne servent strictement à rien. Elles ne font que vous préparer à quelque chose de bien plus grand. La Mort. Personne n'apprend à vivre, le Monde apprend seulement à mourir. De telles pensées sont elles digne de la jeune chatte pleine de vie que tu es ? Certainement. Ton esprit lui, diffère grandement de la normale. Tu le sais. Et tu te complais dans cette étrangeté quotidienne, ne faisant aucune effort pour aller vers ton prochain. Ce caractère et l'histoire qui est la tienne t'ont permis d'avoir une perception mais surtout une conception de la mort qui t'es propre. Personne ne se vante d'avoir les même idées que toi, la même véhémences dans ces propos. Personne. Oh, il y a une simple raison à cela, personne n'est capable de te comprendre ...
Après tout la Mort, qu'est-ce ? Tu te pose souvent la question, peut être que c'est simplement suivre la lumière blanche comme le racontent les légendes de l'ancien temps. Ou encore cette douleur sourde et insoutenable que comptent certains guerriers. La douleur a t-elle sa place dans cette étape de la vie ? Ou alors peut être est-ce une sorte d'apaisement du corps donc indirectement de l'esprit. Toute ces questions te tourbillonnent bien souvent dans la tête. C'est un sujet qui t'attire et te fascine au plus haut point. Après tout tu es prédestinée à tuer, comme certaine se plaisent à te le rappeler, une enfant de la Mort absolument indissociable de cette image de terreur qu'elle inspire pour le commun des mortels. Mais fort heureusement pour toi tu ne fais pas partie de ces êtres qui vivent dans la crainte permanente de la mort. Tu accueille cette perspective douce-amère comme tu accueillerais une veille, très vieille amie. Avec apaisement et bonheur. C'est une fin écrite pour tout le monde, inutile de chercher à se soustraire à son jugement, accepter cette réalité est d'une grande aide au quotidien. Tu dois mourir ? Et bien c'est que c'était ton jour, ton heure, ton tour. Pourquoi chercher à éviter l'inévitable ? C'est pour cela que tu reste fermer aux autres, personne ne te comprend réellement. Cette conception de la vie leur échappe totalement, et ils sont effrayés de ta prise de conscience comme ils seraient effrayés de comprendre pleinement le sens de la Mort. Alors ils te rejettent, parce qu'ils ne peuvent pas se permettre de comprendre se qu'ils nient depuis toujours. Que la Mort est une évidence inévitable.
Tu ouvris les yeux. La lune t'éblouis pour la première fois ta vie entière. Tu en fus choquée, et tu resta sonnée quelques instants. Comment avais tu pus être éblouis par ton amie de toujours ? Ta seule amie dans ce monde fou. Tu testa l'efficacité de tes pattes. Elles semblaient répondre à peu près normalement à tes envies. Tu parvins non sans peine et douleur, à te relever une nouvelle fois. Tu fis un pas, incertaine et hésitante. Mais tes pattes soutinrent ton poids, elle tremblèrent, mais ne cédèrent pas. Tu continua ta pénible avancée, seule sur cette colline, exposée à une faible brise qui te semblait aussi violente que le vent d'ouest. Une âme perdue dans le nuit, un corps meurtris par les rêves, la Lune ce permet un mince sourire, elle se moque gentiment de ce que tu deviens, mais tu ne relèvera pas sa mesquinerie, elle est changeante. Mais c'est ton amie. Tu t'avance vers la base de la falaise, cherchant à tout pris à quitter cette position visible par le moindre matou passant à proximité. Tu ne parvins pas à te souvenir quelle folie t'a menée ici, mais ce n'est guère important dans la mesure ou tu y es. Reste à retourner chez toi sans encombres. Étoile du Cerisier ne serait pas ravies d'apprendre ton escapade, qu'elle soit involontaire ou non. Il est d'autant plus important de rentrer sans te faire repérer puisque tu envisage l'idée de devenir Lieutenante, il faut faire bonne impression. Tu lâcha un petit soupir. A chaque fois tu te dis de rester dans la norme, de ne rien faire hors des rangs. Mais tu n'y arrive pas. Il faut toujours que tu dérape, sans le vouloir, mais que tu dérape tout de même. Comme l'autre nuit lors de votre balade nocturne, tu a laissé ta Meneuse te voir te débattre dans les eaux du lac sans raison apparente. Une erreur sans doute. Tu serra les dents, inutile de te faire du mal de la sorte. Tu poursuivis ta route, arrivant enfin au pied de la colline. Le noir était presque total sous la falaise. Tu serais en sécurité le temps de reprendre ton souffle et de faire le point. Un amas de branchages attira immédiatement ton attention. Seulement du bois mort, rien de bien original, seulement l'une des branches avait une forme étrange qui t'interpella. Elle était en forme de huit légèrement aplati. Les Anciens évoquent cette forme lorsqu'ils discutent de l'infini. Pour toi, cette forme singulière aurait plutôt une autre signification. En effet de ton point de vue, la vie et la mort sont seulement des obstacles sur le fil de la vie d'un félin. Ces deux points seraient positionnés aux deux extrémités du huit. Leurs liens se croisent, se rejoignent, mais étrangement tu as le sentiment que jamais il ne se rencontrent vraiment. C'est ainsi que tu perçois le Monde : une succession de morts, puis de vies. Le cycle ne fait que se répéter éternellement. Restant à tout jamais inchangé par le temps.Selon ta théorie, la mort n'en est pas une, la vie n'en est pas une non plus. L'équilibre entre les deux est d'une perfection inégalée. Et pour cause, l’Équilibre du Monde résulte seulement de ces deux notions si parfaitement distincte. La Mort, la Vie, le Cycle éternel d'un recommencement sans fin …
Voila quelles sont tes pensées quand à se sujet si étrange. Une vie entière ne te permettrait cependant pas d'exploiter en détail tout ce que tu puis dire. Mais en voici un résumé succinct. La Mort n'est que le commencement de la vie. La boucle se répétait il y a des cela des dizaines de milliers d'années, elle se répète aujourd’hui, et se répétera pour toujours et à jamais …
Tu ouvre les yeux, cette fois-ci ton regard porte sur la tanière des guerriers dans le camp du Clan du Feu. Un sourire mi-amusé, mi-énervé vint se peindre sur ton visage. Tout cela n'était qu'un rêve. A moins que …
Je ne peux pas éditer sinon je perds mes autres textes ! D= |
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216 messages. Inscrit le 08/05/2014. Feuille de personnageMoi & mon Esprit: Mes liens: Autre(s) compte(s): ✖
Princesse Luna. Brony internationale. ♫
| Sujet: Re: Le Bazar de Lune ♫ Lun 25 Aoû - 9:49 | |
| Merci aux personnes qui sont venues me lire ! xD |
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Invité. Invité
| Sujet: Re: Le Bazar de Lune ♫ Lun 25 Aoû - 20:47 | |
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Invité. Invité
| Sujet: Re: Le Bazar de Lune ♫ Mar 26 Aoû - 11:38 | |
| Tu me connais Lune, c'est trop long pour moi, trop de flemme. Mais je t'aime quand même ♥ |
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| Sujet: Re: Le Bazar de Lune ♫ | |
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